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mercredi 19 juin 2024

KYOTO jour suivant

 


Aujourd’hui journée complète à Kyoto, l’ancienne capitale du Japon.

Après une bonne nuit, lever ce matin et je suis allé chercher à manger pour le petit déjeuner dès l’ouverture du seven-eleven, donc à 7h. Thé et café dans la chambre et nous voilà prêts pour la journée.

 

Il fait beau aujourd’hui, pas un nuage et un grand ciel bleu lumineux. Météo Japon a prévu plus de 34° cet après-midi. Nous décidons de nous rendre au pavillon d’or, le fameux Kinkaku-Ji, qui nous avait ébloui à notre dernier passage. Après avoir cherché un peu, nous trouvons un autobus de la ville qui, pour 230 yens (environ 1,5 euros) chacun, va nous emmener jusqu’à l’entrée du parc où se situe ce magnifique bâtiment.

 

Après une demi-heure de trajet, nous voilà devant l’entrée. Il y a déjà du monde, et notamment des autocars qui déversent des flots de touristes de tous les pays de la planète. Ca parle dans toutes les langues autour de nous, dans la file d’attente pour prendre les billets d’entrée. 

C’est quand même à l’origine un édifice religieux, et un moine-bonze nous souhaite la bienvenue.

Nous parvenons enfin devant ce si bel ensemble, les jardins et le pavillon d’or qui s’offre délicieusement à nos regards et semble flotter sur les eaux. Un héron se pose délicatement devant. C’est une image enchanteresse, hors du temps. On a l’impression d’avoir pénétré dans un tableau, on n’ose trop bouger et on parle tout doucement pour ne pas détruire l’équilibre de la beauté du lieu.

On est vite revenus à la réalité par l’assaut des touristes qui jouent des coudes pour pouvoir faire les clichés avec le meilleur angle possible. D’ailleurs les photographies sont délicates, il y a toujours un malfaisant dans l’axe du pavillon, mais on parvient quand même à prendre quelques clichés qui tentent de rendre compte de l’extraordinaire vision qui s’offre à nous ce matin.









 Le soleil étant de la partie, cela ne fait que rehausser l’éclat divin du Kinkaku-Ji en ce beau matin du mois de juin.

Après quelques dernières photos du haut du jardin, nous nous éloignons et évitons les magasins de souvenirs opportunément situés avant la sortie. Par contre, nous nous laissons tenter par un thé vert chaud –o cha- et un petit chocolat aux haricots rouges, assis sur un petit banc et à l’ombre d’un cèdre japonais magnifique.

Nous sommes remontés pour la journée et, profitant d’un soleil engageant, nous partons à pied en direction du Ryoan-Ji, à quelques kilomètres, un temple boudhiste fondé par Katsumoto Hosokawa en 1450. Plusieurs fois reconstruit, suite à diverses catastrophes, il consiste en un très beau bâtiment en bois bordant un bel étang recouvert de lotus roses. Le jardin comporte un espace de graviers de kaolin méticuleusement ratissé, d’où ressortent quelques rochers censés figurer des écueils dans la mer. Cela représente l’école rinzai du boudhisme zen, paraît-il…

 

Bref, c’est très joli, surtout l’étang de lotus roses où quelques carpes plantureuses se fraient délicatement un chemin.

Tant qu’on est dans les temples, on enchaîne un kilomètre plus loin avec le Ninna-Ji, un ensemble de plusieurs bâtiments, créés dès 888, toujours de l’école boudhiste. Une très belle pagode à cinq étages attire notre regard. 

 


Tous les bâtiments que nous avons vus ce matin sont inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco. Cependant, nous avons eu assez de temples pour la journée, et nous quittons les lieux et traversons la banlieue kyotoite. Nous croisons des habitants partant travailler, allant faire des courses ou allant chercher leurs enfants à l’école. Nous voyons de petites maisons, devant lesquelles des mini-voitures sont astucieusement parquées. Nous avons un aperçu, certes imparfait, de la vie de tous les jours des habitants de cette banlieue vivante. Après quelques kilomètres de balade curieuse, nous rejoignons une petite gare de banlieue où nous achetons des billets. Nous nous débrouillons avec les distributeurs de tickets et nous voilà sur le quai à attendre notre train.

Nous avons décidé de changer du tout au tout, puisque, après les temples de l’Ouest de la ville, nous allons, conseillés par Elisa, dans une autre ville, Otsu, connue des cruciverbistes, à quelques kilomètres à l’Est de Kyoto. Un changement à la gare centrale se fait sans difficulté et nous empruntons un autre train sans trop savoir si c’est la bonne direction. Comme ce sont des trains locaux, il n’y a pas d’indications en anglais. Heureusement, notre chance nous fait arriver sans encombre à Otsu.

 

 


La particularité de cette ville, en dehors du fait qu’elle est exempte de touristes et respire la tranquillité, c’est qu’elle est au bord du lac Biwa. Ce lac fait 680 km2 et est le plus grand lac de tout le Japon. Pour vous faire une idée, il est plus grand que le lac Léman…

Nous nous dirigeons vers la rive où quelques pêcheurs tentent leur chance. Nous voyons passer un bateau à roues à aube, du type de ceux du Mississipi, et qui s’appelle le Michigan… parce que la région du lac Biwa est jumelée à celle du lac Michigan.

Nous tentons de déjeuner dans un petit restaurant avec vue sur l’étendue d’eau, mais l’attente nous fait rebrousser chemin. Un sandwich et deux onigiris achetés dans un Lawson, et dégustés sur un banc devant le lac, font notre affaire.

Nous tentons d’avoir un aspect culturel à cette balade et nous transportons vers un temple voisin, censé être ouvert 24h sur 24, mais évidemment il était fermé. Nouvel essai vers un autre temple de l’autre côté de la gare, mais là des ouvriers s’y affairent et c’est un chantier qui n’est pas accessible.

Nous nous consolons avec un café et un thé au Starbucks de la gare, où nous reprenons un train en direction de Kyoto. Deux stations de métro plus tard, nous sommes à notre hôtel vers 16 h 15 . Nous y faisons une petite pause avant de repartir en direction des artères et des arcades commerçantes.

 

He bien, les zamis, après que Davidoff ait écrit ses quelques lignes, vous voilà repartis dans les rues de Kyoto, qui est très sympathique et vivante une fois que le soir tombe.


Nous débutons notre balade vers 17 h 30, la nuit commence à se montrer et nous déambulons sous les arcades que nous avions tant appréciées il y a dix ans. Je dois vous avouer que nous sommes assez déçus, ces arcades si typiques dans nos souvenirs sont devenues des « attrape touristes », avec pléthores de friperies soit disant vintage qui pullulent les unes à côté des autres. 

 


 

Nous décidons vite de changer notre route et nous voilà dans la rue la plus vivante de Kyoto. Nous nous dirigeons  chez Tower Records où David trouve quelques pépites (des CD) et nous décidons d’aller dîner.

Nous choisissons un restaurant dans le quartier de Nishiki Market. Une jeune fille nous amène au troisième étage d’un immeuble où nous sommes très bien reçus. Menu ramen et tempura feront l’affaire. 

C’était délicieux, le personnel adorable, nous ne regrettons pas notre choix.

Nos 18 km étant effectués pour la journée, nos pieds et genoux nous rappellent à l’ordre, nous rentrons, mais en nous arrêtant chez Doutor pour une glace italienne nappée de chocolat et une autre au thé matcha.

 

Retour à l’hôtel vers 21 heures, nous écrivons ces derniers mots sur le blog avant un repos bien mérité.

Je dois vous avouer que j’avais, il y a dix ans, bien aimé Kyoto, j’étais sous le charme incontestable de Tokyo à l’époque.

Dix ans plus tard, j’ai adoré cette ville, son dynamisme, ses temples, la gentillesse des gens, le soleil… tout quoi ! Sauf les fils électriques omniprésents dans la ville.

Mais bon, on s’y habitue. Demain nous quitterons Kyoto avec regrets, mais c’est sûr, je reviendrai !

 

Demain départ pour Tokyoooooooo.

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