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lundi 17 juin 2024

AMANOHASHIDATE

Bonjour à tous.

Suite de notre périple au Japon. Vous le savez, hier nous sommes arrivés à Kyoto, en provenance des îles au Sud de Okayama. Après avoir passé l'après-midi à Nara et avoir dîné près de la gare de Kyoto, nous avons passé une bonne nuit dans notre hôtel proche du métro Shijo, à deux stations de la gare.

Ce matin, nous nous sommes réveillés tôt, comme d'habitude, c'est à dire environ 5h. Il faut dire qu'au Japon il n'y a pas l'heure d'été comme en France, si bien que le soleil se lève vers 5h00 et se couche vers 19h30. Et donc nos organismes suivent quelque peu ce cycle solaire. C'est dommage, il fait vite nuit le soir, et je regrette l'heure d'été, mais ce n'est que mon avis.

Bref, lever tôt, café-thé dans la chambre, et, après avoir laissé nos lourdes valises à la réception, direction la gare avec juste nos sacs à dos. Une petite demi-heure de marche, un feuilleté danois, un melon pan et un thé vert froid au Starbucks voisin, et nous voilà sur le quai de la gare.

Sur le quai voisin, il y a un train Hello Kitty. On en voit de temps en temps, ils ont un marché avec certaines lignes locales.
 

 

Sur les conseils d'Allison et Dan, nous allons à Amanohashidate. Si on regarde une carte, c'est direction plein Nord au dessus de Kyoto jusqu'à la mer du Japon. C'est une petite station de la région de Tango, balnéaire, touristique, qui est située au pied d'une baie magnifique. Cette baie est isolée de la mer par une bande de terre de trois kilomètres qui la ferme presque complètement. De hautes montagnes encerclent la petite ville. C'est donc une très jolie station qui, selon les guides, est l'une des trois plus belles vues du Japon, et qui mérite donc notre visite...

Deux heures de train nous y emmènent. Le trajet est assez typique puisque très accidenté, avec de nombreuses rivières et torrents. Dès qu'il y a un terrain un peu plat, une rizière y est implantée. C'est une production locale réputée, comme les brasseries de saké.


 

 



Nous y arrivons à 10h50, et, sur les conseils du Tourist Informations de la gare, nous nous dirigeons vers un ferry qui, en douze minutes, traverse la baie et va nous rapprocher du ryokan où nous avons notre réservation. 

Sur le petit port de tourisme, un pont tournant permet au bateau de passer, puis notre embarcation est prise d'assaut par les mouettes et des rapaces marins. En effet, sur les conseils de leur guide, une floppée de touristes chinois leur offrent des friandises. Cela va créer un flot ininterrompu d'attaques en piqué pour attraper au vol, ou dans les mains, la nourriture attendue. C'était folklorique et amusant, mais je doute que ce soit la nourriture appropriée pour ces animaux qui vivent au bord de la mer. Enfin, ils étaient contents et les touristes également. 




A l'arrivée de l'autre côté de la baie, nous trouvons rapidement notre hébergement, à dix mètres du débarcadère. 

Nous y déposons les sacs et partons en excursion dans la petite cité balnéaire. Un temple hindouiste, comme dans toutes les villes de l'archipel, vaut une visite rapide. 


D'autres aspects de la ville sont plus amusants :



Comme les montagnes enchâssent la baie, de part et d'autre des funiculaires et autres moyens de transport exotiques se proposent à nous pour grimper et avoir une vue aérienne du paysage. N'écoutant que l'inconscience de notre courage, nous embarquons dans de petits sièges, comme les chaises volantes des fêtes foraines, mais sans ceinture, et nous partons dans la montagne, accrochés tel Zéphir dans un bananier à Célesteville. Nous parvenons quand même au sommet, sans trop de frayeur, et il faut reconnaître que la vue est jolie et qu'elle valait l'épreuve de la montée. 


 

 


Nous faisons quelques photos avant de redescendre, cette fois par un funiculaire, moins périlleux pour nos sensations.

Nous déjeunons dans un petit restaurant local, ramens et glace aux haricots rouges-thé vert pour certaine.


 

Comme je l'ai déjà précisé, une bande de terre étroite - une vingtaine de mètres- relie les deux côtés de la baie avec un pont à l'extrémité. Cet espace est très joli puisqu'il a gardé un côté rustique et sauvage. 7600 pins y sont implantés, certains plusieurs fois centenaires et auxquels on a donné des noms. 

Nous empruntons cette voie naturelle qui est très belle car ils ont laissé les arbres vivre leurs vies et partir dans tous les sens. Ca fait forêt sauvage, cela n'a rien à voir avec les conifères taillés dont ils sont friands dans le pays. Sabine agrémente cette très belle promenade en marchant dans l'eau, en évitant les méduses présentes également ici. 


 

Trois petits kilomètres nous ramènent au pont tournant d'où nous étions partis en bateau. Visite d'un autre temple local puis retour par le même chemin. Nous intégrons enfin le ryokan où nous sommes attendus. C'est une petite pension familiale, très jolie. Il y a du bois partout et nous marchons évidemment sans nos chaussures. Pas de lit dans la chambre, mais je suppose que des futons seront installés pendant notre repas prévu à 18h30.

La bonne surprise, ce sont les onsens au rez-de-chaussée de l'hôtel. Nous en profitons, il y a personne. L'eau plus que chaude nous délasse. Nous avons déjà dépassé les 15 000 pas aujourd'hui.

Les fenêtres de notre chambre donnent juste au dessus de l'embarcadère ; nous voyons les personnes ayant traversé la baie en bateau, et qui ont résisté aux attaques des volatiles, arriver juste au pied de notre ryokan.

Le dîner a lieu à 18h30. Nous sommes deux couples dans une grande salle à manger tout en bois, face à  la mer. Notre hôte a déjà préparé la table : c'est une fantaisie de plats différents, tous plus appétissants les uns que les autres. Il y a notamment des shashimis, du riz gluant, une soupe miso, des légumes, du boeuf et des petits appetizers, sardine, marron, pomme... et au milieu de tout ça un bouillon qui sert à faire le shabu shabu, le plat traditionnel japonais. C'était plus que bon, délicieux, et nous avons terminé par une glace à la fraise.

 

Entretemps la nuit est tombée sur Amanohashidate. Nous en profitons pour faire une balade, en kimonos avec des getas au pieds. La douceur de la soirée, au bord de la mer du Japon, sous les montagnes et près de la forêt de pins, est un enchantement.





Retour à la chambre où nos futons ont été préparés.

Demain, nous rentrons en ville avec notre train pour Kyoto.

 

 

 




















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